Des traces au sol dans un cas OVNI non loin d'une usine d'amiante en 1954
Je suis en train de vous concocter une belle émission illustrée d'images et d'articles de presse et qui va sortir le vendredi 10 février sur la chaîne Youtube d'UFO Conscience.
Joël Mesnard qui sera mon invité nous parlera de rencontres du 3ème type pendant la vague d'OVNI de 1954, de RR4 et des "fameux" MIB (hommes en noir)
Une émission qui va passionner les personnes qui veulent des faits, du concret et non de la théorie!
L'émission sera disponible sur la chaîne Youtube UFO Conscience à cette adresse:
http://www.youtube.com/c/OlivierdeSedona
Voici un exemple de cas que nous allons aborder:
PONCEY-SUR-L'IGNON
04.10.1954
Observation de plusieurs phénomènes en deux jours sur une même commune
Description :
Les 2 et 4 octobre 1954 plusieurs personnes de la commune de Poncey-sur-l'Ignon (21) vont être témoins de phénomènes qui les intriguent. Le PV de la Gendarmerie fait état des deux séries d’évènements distincts dans un même secteur traités ici chronologiquement.
Le premier évènement a lieu le 2 octobre 1954 à Poncey-sur l'Ignon. A 19h40, une cultivatrice qui vient de traire les vaches, remarque d'abord dans le ciel "un engin lumineux" "se rapportant à tout ce que l'on voit dans la presse ces jours-ci". Le témoin rapporte qu'elle a vu « comme un rayon de lune » qui "éclairait la cour". Elle pense qu'il s'agit de la Lune mais découvre que celle-ci a une forme bizarre. En fixant son attention, le témoin observe alors un cylindre vertical dont elle estime la hauteur à 1,5m et le diamètre à 80cm. Il est lumineux sur toute sa surface, de couleur orange avec un reflet vert autour et se déplace debout à faible hauteur et plutôt près des bâtiments. Convaincue qu'il ne s'agit pas de la Lune mais d'un "engin" inconnu, elle avertit son mari, son fils et une voisine. Ces derniers ont le temps de voir la lumière venant du Nord disparaître vers le Sud. La voisine décrit une boule lumineuse comme un ballon de football plus orangée qu'une ampoule électrique et se déplacant silencieusement.
La seconde série d’évènements a lieu le 4 octobre 1954 au Val d'Ignon au lieu-dit 'l'usine d'amiante" à 1km au sud du village de Poncey-sur-l'Ignon. Ce lieu-dit est composé d'un groupe de bâtiments dont une partie sert d'habitation à trois familles d'ouvriers. Il est entouré au Nord, à l'Est et à l'Ouest par des prés et au sud par un étang.
Vers 19h30, alors qu’elle ferme les volets de sa chambre, une jeune femme voit en direction du Nord, au-dessus d’un prunier situé dans la cour, une lumière assez forte de couleur jaunâtre, en forme de champignon semble-t-il, ovale à la partie supérieure et ronde à la partie inférieure, se présentant comme un globe transparent éclairé de l’intérieur. Elle estime sa hauteur à une quinzaine de mètres, sa distance à 50 m et compare sa taille à celle d’une cuisinière. Aucun bruit particulier n'est entendu. Elle ne la regarde que quelques instants et ne peut préciser son état de mouvement. Prise de panique, elle prend son enfant et va chercher refuge chez une voisine qui est seule avec sa fille. Aucun autre témoin n'observera ce phénomène.
Vers 20h30, le gendre et le fils de la voisine arrivent et trouvent les trois femmes apeurées. Ensemble ils vont dans le pré contigu à la cour à l'endroit dans la direction d'observation du phénomène. Ils constatent la présence d’une zone approximativement rectangulaire (1,50 x 0,50-0,70 m) creusée dans le sol (sur 5 cm) avec de la terre brisée aux deux extrémités et les mottes de terre et d’herbe répandues alentour dans un cercle d’environ 4 m de rayon. Les mottes de tailles inégales (en général 30 x 20 cm sauf deux de 60 cm) sont retournées herbe vers le bas. Deux témoins rapportent la présence de nombreux vers blancs vivants présents au milieu des traces.
De la droite à la gauche: Mme Fourneret montrant les étrangetés de la trace au reporter et ufologue Charles Garreau et à l'ufologue Jimmy Guieu qui sont venus interviewer les témoins et enquêter sur les lieux.
Vers 20h45, le second fils de la voisine (18 ans), revenant de son travail au village voisin distant de 1,5 km, aperçoit brièvement dans le ciel, un « engin » en forme de cigare sans aile, entièrement lumineux, de couleur « transparente » avec des reflets vert et orange qui traverse le ciel très rapidement en direction Nord-Sud. Apeuré par cette vision il rentre rapidement chez ses parents. Aucun autre témoin observera ce phénomène.
Les gendarmes sont prévenus le 5 octobre à 19h30 et constatent les traces au sol le soir même. Ils procèdent à l’enquête et constituent le dossier photographique le 6 octobre 1954. Ils examinent la possibilité d’une farce du gendre et du fils de la voisine mais, après vérification de leur emploi du temps, les gendarmes rejettent cette hypothèse. D'après un témoin qui habite le quartier aucun bétail n'est en pâture dans le pré et il n'a vu personne rôder dans cet endroit la veille.
Un enquêteur privé s'est rendu sur les lieux en août 2015 pour tenter de préciser la topographie de l'observation : les lieux ont peu changé mais les habitants de 1954 n'habitent plus sur place ou sont décédés. Le GEIPAN a tenté de joindre par téléphone et courrier une des témoins mais sans succés.
Concernant les traces au sol, l’hypothèse des sangliers ne paraît pas en très bon accord avec les descriptions faites de l’excavation : bords relativement nets, mottes déposées hors de l’excavation et plutôt régulières en taille et en position (retournée), vers blancs non consommés (les sangliers ont pu être dérangés). Les photographies des traces faites par la gendarmerie seront prises deux jours après l'observation. De plus ces traces ont été piétinées par les témoins. Cette hypothèse reste acceptable mais non confirmée.
Le phénomène lumineux peut-il être considéré comme la cause de la trace ? Les données disponibles ne fournissent aucune preuve directe d’un lien de cause à effet. On doit se contenter de la corrélation de direction d'observation des deux phénomènes (lumière et traces au sol) et corrélation relative de temps dans un intervalle d’une heure.
En résumé le cas d'observation du 4 octobre 1954 rapporte trois évènements : deux observations distinctes, courtes, par à chaque fois un seul témoin, d'un phénomène lumineux lointain. Puis des traces au sol. Ces trois évènements ne sont pas associés forcément entre eux. Pour chacun de ces évènements il existe des hypothèses fragiles qui ne peuvent être confirmées. Globalement la consistance de ce cas est moyenne car elle ne contient pas d'éléments vérifiables. Son étrangeté serait forte si on pouvait corréler de façon certaine les traces au sol et les phénomènes lumineux.
Remarques: il faut savoir que durant l'année 1954 et particulièrement en octobre, la presse nationale et locale a publié un grand nombre d'articles relatant des cas d'observation d'OVNI.
Source GEIPAN